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LE DRAPEAU FRANÇAIS et LES EMBLÈMES MILITAIRES

Les origines des emblèmes

La définition du mot emblème est, rappelons-le, tout signe ayant pour fonction d’évoquer une personne ou un groupe de personnes.

Au Moyen-Age, l’histoire du drapeau va devenir support des armoiries.

Au XIIe siècle, on peut affirmer que les emblèmes ont deux fonctions dans leur usage militaire : marquer la présence d’un chef important ou d’une unité sur le champ de bataille, ou servir de repère sur ce même champ de bataille à la troupe des soldats.

Ce mot est utilisé dans les textes réglementaires comme terme générique désignant les drapeaux, les étendards, les fanions :

On appelle drapeau, l’emblème des unités à pied, vient de l’italien drapello (pièce de drap), terme que rapporta François Ier des guerres d’Italie au XVIe siècle ;

On appelle étendard l’emblème des unités montées ou issues en filiation d’unités anciennement montées ;

On appelle pavillon l’emblème embarqué sur un bâtiment de guerre de la marine nationale, celui-ci flotte au mat de Beaupré. Les bandes font 30 – 33 – 37 ;

On appelle fanion, drapeau de petite dimension.

L’étude des emblèmes est appelée la vexillologie. Ce terme vient du latin vexillum, désignant un morceau d’étoffe suspendu au sommet d’une hampe. Ce terme vexillum a donné aussi le nom générique de vexilloloïde. On préfèrera celui d’emblème.

L’histoire du drapeau remonte à la haute antiquité. En effet, à ce jour, les dernières découvertes en la matière ont été datées de quelque 5000 ans avant notre ère. Il s’agit d’emblèmes découverts dans la région de l’Irak actuel qui possèdent les caractéristiques suivantes : une hampe terminée par une pique à laquelle est fixée une plaque métallique « flottante ». Chaque plaque porte des représentations graphiques évoquant un soleil pour l’une, un lion pour l’autre, des compositions de figures géométriques pour les suivantes.

La naissance du drapeau français

En juillet 1789, les insurgés parisiens arborent une cocarde bleu et rouge en référence aux couleurs de la ville de Paris. C’est le marquis de La Fayette qui a eu, le premier, l’idée d’y associer le blanc qui symbolise la monarchie. Le 17 juillet 1789, trois jours après la prise de la Bastille, le roi Louis XVI s’est vu remettre la cocarde tricolore au sein de l’hôtel de ville de Paris.
Celles-ci sont adoptées officiellement le 4 octobre 1789, en tant que symbole de la nation et de la réconciliation entrer le peuple et le roi.

Le 14 juillet, le jour de la fête de la Fédération on vit des flammes blanc, rouge, bleu. La couleur blanche considérée comme celle du Royaume, et le bleu et le rouge, les couleurs de la ville de Paris. Les couleurs sont disposées horizontalement.

–        BLEU : C’était la couleur de la chape de Saint-Martin qui fut un des Saints les plus vénérés de la Gaule chrétienne, puisque environ 4000 églises furent placées sous son patronage et que 500 lieux portent encore son nom dont 236 communes. Jusqu’à la bataille de Poitiers en 1356, la chape de Saint-Martin fut arborée comme oriflamme. Le bleu resta une couleur de la Maison du Roi. En 1578, Henri III fonda le Grand Ordre du Saint-Esprit, Ordre réservé à la noblesse et concrétisé par le ‘cordon bleu’.

–        BLANC : Depuis la nuit des temps, le blanc fut considéré comme symbole de commandement. Il devint l’emblème des rois de France jusqu’à la révolution. François 1er, créa la charge de colonel général pour l’infanterie qui reçut le privilège de posséder un drapeau blanc, appelé ‘cornette blanche’. Souvenez-vous, des paroles d’Henri IV à la bataille d’Ivry : « Si la cornette blanche vous manque, suivez mon panache blanc : il vous guidera toujours au chemin de l’honneur et de la gloire ». Tous les emblèmes étaient ornés d’une cravate blanche (devenue obligatoire en 1690, après la bataille de Fleurus).

–        ROUGE : C’était la couleur de l’oriflamme de l’abbaye de Saint-Denis qui évoquait le sacrifice suprême du premier évêque de Lutèce, martyrisé sous l’Empereur Valérien. Il faut noter aussi que la couleur rouge fut choisie pour symboliser un des plus grand ordres royaux, l’Ordre militaire de Saint-Louis, fondé en 1693 et concrétisé par un ‘cordon rouge’, dont la Légion d’honneur descend en ligne directe.

Le 1er janvier 1791, la cavalerie conserve ses anciens emblèmes royaux mais la cravate devient tricolore. La Royauté fut abolie le 21 septembre 1792 et la République proclamée le lendemain.

 Le 28 novembre, un décret oblige les régiments et les bataillons à faire disparaitre avant le 15 janvier 1793 tout ce qui rappelle la royauté sur les drapeaux, à commencer par la croix blanche des emblèmes de l’infanterie.

Mécontents d’un pavillon trop blanc, les marins obtinrent de la Convention nationale le 27 pluviôse an 2 (15 février 1794) un pavillon aux bandes bleu (à la drisse), blanc, rouge. Ce fut l’acte de naissance du pavillon national actuel, révolutionnaire par ses bandes verticales. Il sera arboré sur tous les vaisseaux le 1er jour de prairial (20 mai 1794).

Ces drapeaux portent de nouveaux symboles (faisceaux de licteurs, couronnes de feuilles de chêne et de laurier, bonnet phrygien), ils sont accompagnés de banderoles portant : « République Française, Discipline, Obéissance aux lois militaires », en lieu et place des anciennes devises des rois.

Le Directoire (26 octobre 1795-9 novembre 1799) marque la fin de la Révolution. La fonction du drapeau évolue et sa forme se fixe.

Au cours des campagnes d’Italie (1796-1797), Bonaparte donne un sens nouveau au drapeau.

 Désireux de développer l’esprit de corps et d’exalter le sentiment d’honneur, il fait glisser le drapeau du statut de symbole de la Nation à celui de culte pour chaque unité. L’emblème régimentaire dst né. Afin d’animer une compétition entrer les différentes unités d’une subdivision d’arme, Bonaparte inscrit les faits d’arme glorieux sur les soies des emblèmes.
Sous le Consulat (novembre 1799 – 18 mai 1804), l’inscription de devises propres au chef de l’État s’impose sur les emblèmes nationaux.

Sous le Premier Empire, l’évolution du drapeau est achevée. Le décret du 10 juillet 1804 stipule que les armes de l’Empereur sont : « d’azur à l’aigle à l’antique d’or, empiétant un foudre du même ». Cette aigle, très différente des motifs de l’héraldique traditionnelle, s’inspire aussi de l’aigle carolingienne. Dès le lendemain du sacre, Napoléon fait placer le symbole au sommet de la hampe de tous les drapeaux des armées napoléoniennes.

Les régiments eurent des drapeaux et des étendards souvent bien éloignés du pavillon tricolore, avec toutes les formes géométriques possibles, et en particulier en 1804 un losange blanc encadré aux quatre angles par des triangles bleus et rouges opposés. L’emblème porte une dédicace « L’Empereur des Français à… » on parle ici de guidon, sorte d’étendard qui possède la partie flottante formée de deux arrondis superposés.

Le décret du 25 décembre 1811, règlemente l’usage des drapeaux (un seul par régiment) et organise une garde au drapeau. Le 9 février 1812, les trois couleurs sont déclinées en bandes verticales et égales, en partant de la hampe : bleu, blanc, rouge.

Durant la restauration d’avril 1814 à juillet 1830, la cocarde blanche se répandit et un arrêté du gouvernement provisoire (13 avril) décida que le pavillon blanc et la cocarde blanche seraient arborés sur les navires de guerre et de commerce. Ainsi, le 20 juin 1816, le drapeau blanc de la gendarmerie est remis au colonel commandant la 1ère légion.

Avec le retour de Napoléon 1er en 1815 (la période des Cents Jours), le drapeau tricolore est arboré dès le décret impérial du 9 mars, mais le drapeau blanc redevint légal dès le 7 juillet, avec le retour de louis XVIII.

Après la Révolution de juillet (les Trois Glorieuses), Louis-Philippe duc d’Orléans, lieutenant-général du royaume, rétablit le drapeau tricolore par ordonnance du 1er août 1830, et devint Louis-Philippe Ier roi des Français. Sous son règne la Marine de Guerre obtint pour des raisons pratiques de visibilité, que les bandes aient sur 100 des largeurs inégales 30 pour le bleu, 33 pour le blanc et 37 pour le rouge (1838).

Le Gouvernement Provisoire de la République décrète le 25 février 1848, la IIe République, le drapeau est désormais bleu, rouge, blanc, certains essaient de faire adopter le drapeau rouge.
Le poète Alphonse de Lamartine devenu ministre des affaires étrangères s’opposa au rouge et après son fameux discours du 25 à l’Hôtel de Ville, qui sauva le tricolore, on arriva à un compromis le 26 février 1848.« … le drapeau tricolore a fait le tour du monde, avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie. […] Si vous m’enlevez le drapeau tricolore, sachez-le bien, vous enlevez la moitié de la force extérieure de la France, car l’Europe ne connaît que le drapeau de ses défaites et de nos victoires dans le drapeau de la République et de l’Empire. En voyant le drapeau rouge, elle ne croira voir que le drapeau d’un parti ; c’est le drapeau de la France, c’est le drapeau de nos armées victorieuses, c’est le drapeau de nos triomphes qu’il faut relever devant l’Europe. La France et le drapeau tricolore, c’est une même pensée, un même prestige, une même terreur au besoin pour nos ennemis. » Alphonse de Lamartine

Le 29, l’emblème national, un second décret déclare que les couleurs nationales, sont bleu, blanc, rouge. Le règlement de Marine du 17 mai 1853 a confirmé les largeurs des trois bandes du pavillon de Marine à 0,30, 0,33 et 0,37 de la longueur totale.

Sous le Second Empire (décembre 1852 – septembre 1870), les couleurs nationales sont conservées.

Le drapeau impérial est rétabli : aigles au sommet de la hampe, noms de bataille inscrits sur la partie blanche, décors de couronne. Une différence nette est faite désormais entrer entre drapeau et étendard :

  • Les drapeaux ont dimensions de 100×120 cm avec une hampe de 235 cm de haut et une cravate de 120 cm.
  • Les étendards sont des rectangles de 66 x80 cm avec une hampe de 200 cm de haut et une cravate de 100 cm, plus petits afin de limiter la prise au vent.

En 1871, la Commune tente d’imposer le drapeau rouge.

Le 14 juillet 1880, le Président de la République Jules Grévy préside une remise solennelle de drapeaux à l’hippodrome de Longchamp. A cette occasion, les régiments d’infanterie reçoivent un drapeau et les troupes montées (régiment de cavalerie, d’artillerie et le train des équipages, un étendard. Le modèle 1880, dit modèle de la IIIe République est en soie de double épaisseur sur lequel figurent des inscriptions peintes en lettres d’or : le numéro du régiment, à l’avers, et les noms des batailles où s’est illustré le corps, au revers.

En 1890, la commission chargée d’arrêter les inscriptions devant figurer sur les emblèmes décide que les quatre noms de bataille suivants seraient inscrits sur les drapeaux et étendards de la Garde Républicaine : Dantzig 1807, Friedland 1807, Alcoléa 1808, Burgos 1812. Ils s’accompagnent de la devise « Honneur et Patrie ». Il convient de noter que ces faits d’arme reviennent à la Garde Municipale de Paris, créée le 4 octobre 1802 pour la surveillance de la capitale, dissoute en 1813, et dont la Garde Républicaine est héritière. Après la Seconde guerre mondiale, l’inscription Indochine 1945-1954 est ajoutée à la suite des autres.

La réorganisation de la Garde Républicaine en 1978 entraine la scission du régiment d’infanterie en un 1er et 2e régiment d’infanterie. Le 11 novembre 1979, le Président de la République Giscard d’Estaing remet un drapeau à chacun des deux régiments d’infanterie nouvellement créés.

Le 14 juillet 1913, le Président de la République Raymond Poincaré, remet le drapeau a la gendarmerie départementale. Le 4 novembre de la même année, il est décidé que cet emblème porterait les quatre noms de bataille suivants : Hondschoote 1793, Villodrigo 1812, Taguin 1843, Sébastopol 1855. Ils sont accompagnés de la devise « Honneur et patrie ». L’inscription Indochine 1945-1954 et AFN 1952-1962 sont ajoutées plus tard.

Le 14 juillet 1930, la garde républicaine mobile (GRM), issue des pelotons mobiles de gendarmerie créés par la loi du 22 juillet 1921, reçoit son drapeau et un étendard le 14 juillet 1934. Ils portent les mêmes inscriptions que le drapeau de la gendarmerie départementale, mais a pour devise « Valeur et Discipline ».

Le 14 juillet 1937, l’École d’application de la gendarmerie de Versailles, qui devient par la suite l’École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN), reçoit un drapeau qui ne porte aucun nom de bataille ; le revers porte l’inscription « Honneur et patrie ». Ce drapeau est décoré de la Croix de guerre 1939-1945 avec une palme. Il est l’emblème de l’EOGN.

En 1974, le Président de la République Valery Giscard d’Estaing en 1974, modifie la nuance du bleu afin que celui-là se rapproche plus du bleu du drapeau européen.

Le 23 mai 1977, le commandement des écoles de la gendarmerie reçoit un drapeau pour l’ensemble des écoles préparatoires et centres d’instruction. Il ne porte aucune inscription de bataille ; le revers porte la devise « Honneur et Patrie ». Toutes les écoles possèdent un drapeau sans nom de batailles et avec la devise « Honneur et Patrie ».

Le 15 octobre 1991, le Président de la République lors d’une cérémonie aux Invalides des légions de gendarmerie départementale et mobile reçoivent un drapeau ainsi que des écoles.

Par décision du 19 novembre 1992, il est attribué à la gendarmerie nationale un drapeau et celui-ci « se substitue aux drapeaux de la gendarmerie départementale et de la gendarmerie mobile », respectivement remis en 1913 et 1930.

1999. L’étendard de la gendarmerie mobile portant les mentions « République Française » et «Gendarmerie mobile » sur son avers et « Valeur et discipline » et le nom des batailles Hondschoote, Villodrigo, Taguin, Sébastopol et Indochine sur son revers et décoré de la Croix de guerre des théâtres d’opérations extérieurs avec deux palmes a été confié à la garde du Groupement Blindé de la gendarmerie Mobile.

2005. Les drapeaux des anciennes Légions de gendarmerie mobile portant les mentions « République Française » et « Gendarmerie mobile » sur leurs avers et « Valeur et discipline » et le nom des batailles Hondschoote 1793, Villodrigo 1812, Taguin 1843, Sébastopol 1855 et Indochine 1945-1954 – AFN 1952-1962 » sur leurs revers ont été confiés à la garde des formations administratives.

Le drapeau de l’École de Chaumont, la plus ancienne école de la gendarmerie de l’après-guerre, créée en 1948, est décoré de la Médaille militaire en janvier 2002.

En juillet 2021, le Président de la République Emmanuel Macron remet le bleu d’origine.

Le 9 novembre 2021, le général Christian Rodriguez, directeur général de la gendarmerie nationale en présence de Monsieur Darmanin, ministre de l’intérieur remet à sept groupements de gendarmerie mobile leur emblème lors d’une cérémonie organisée au CNEFG à St-Astier. Chaque drapeau porte la devise « Valeur et discipline ».

LA FLAMME DE GUERRE

La flamme de guerre est un pavillon tricolore long et étroit, hissé en tête du mât le plus haut d’un bâtiment de guerre, afin de signaler que son commandant a reçu une lettre de commandement dans le cadre d’opérations de guerre. Ce navire, quelle que soit sa taille ou sa provenance, figure alors sur le registre de la marine nationale. La flamme de guerre peut être remplacée ou complétée par une marque de commandement.

Un décret du 27 Pluviôse an II (15 février 1794) définit la flamme de guerre et un règlement du 17 mai 1853 règle les détails de taille et de couleur. Comme le pavillon de marine, sa forme et sa couleur ont été définis par le peintre David.

Décret des 21-23 octobre 1790 : « Le pavillon de France portera les trois couleurs nationales, suivant les dispositions et la forme que l’Assemblée nationale charge son comité de la marine de lui proposer ».

Décret de l’Assemblée constituante des 24-31 octobre 1790 : « est fixée la disposition des couleurs dans les différents pavillons des vaisseaux de guerre et des bâtiments de commerce : le rouge tenant au bâton, le blanc au milieu et le bleu à l’extrémité ».
Décret du 27 pluviôse an II (15 février 1794) :

Art. 1er. Le pavillon décrété par l’Assemblée nationale constituante est supprimé.

  1. Le pavillon national sera formé des trois couleurs nationales, disposées en trois bandes égales, posées verticalement, de manière que le bleu soit attaché à la gaule du pavillon, le blanc au milieu, le rouge flottant dans les airs.
  2. Le pavillon de beaupré et le pavillon ordinaire de poupe seront disposés de la même manière, en observant les proportions des grandeurs établies par l’usage.
  3. La flamme sera pareillement formée des trois couleurs, dont un cinquième bleu, un cinquième blanc, et les trois cinquièmes rouges.
  4. Le pavillon national sera arboré sur tous les vaisseaux de la République le premier jour de prairial ; le ministre de la marine donnera en conséquence tous les ordres nécessaires.

La flamme de guerre est un pavillon triangulaire de taille variable, la plus courant est de 15 cm de largeur pour le guindant et de 16 à 10 mètres (minimum) pour le battant. En France elle est tricolore bleu, blanc, rouge : le bleu attaché à la hampe, le blanc au milieu, le rouge flottant dans les airs. Les dimensions de chaque couleur (20% de bleu, 20% de blanc et 60% de rouge) doivent être conservées chaque fois que la flamme est rallongée.

Une tradition veut qu’un navire en opération depuis plus de cinq mois allonge sa flamme d’un mètre par mois supplémentaire passé en campagne loin de la France. Ainsi, le croiseur Georges Leygues, parti pour Dakar le 9 septembre 1940 et rentré à Toulon le 13 septembre 1944, arborait une flamme de guerre de 60 mètres. Le cuirassé Richelieu avait une flamme de 52 mètres à la fin de la seconde guerre mondiale. Un commandant de bâtiment qui arbore la flamme lors de son entrée dans un port doit veiller au respect des couleurs et à ce que la queue de la flamme ne se trouve pas à moins d’un mètre du pont.

La flamme de guerre est l’héritage d’un navire de guerre. Lors de son désarmement, elle est transmise au prochain navire portant le même nom, et s’il ne s’en trouve pas, à un bâtiment dont le service est de même nature. En juillet 2010, la flamme de guerre de 60 mètres de long de la Jeanne d’Arc a été remise au Tonnerre qui reprend la mission de formation des Officiers de Marine.